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COMMUNIQUE DE PRESSE: CONSOMMATION ELECTRIQUE DES LOGEMENTS

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COMMUNIQUE DE PRESSE: CONSOMMATION ELECTRIQUE DES LOGEMENTS

Actualité locale
Publié le 24/05/2018 - Mis à jour le 24/05/2018

COMMUNIQUE DE PRESSE: CONSOMMATION ELECTRIQUE DES LOGEMENTS

83% des logements du parc existant sont énergivores et pèsent sur le budget des ménages franç,ais.

Le secteur de l'immobilier est un gros émetteur de gaz à effet de serre avec plus de 66% de ses logements inscrits dans le parc ancien.
A quelques jours de la Semaine Européenne du Développement Durable, le réseau Guy Hoquet, spécialiste de l'immobilier existant, a étudié la valeur énergétique du logement des Franç,ais* via le prisme de la consommation énergétique. Outre l'isolation, il est important de noter que de nombreux paramètres sont également à prendre en compte lorsque l'on désire comprendre la dépense énergétique d'un bien, comme la période de construction, l'exposition au soleil, l'étage s'il s'agit d'un immeuble mais aussi la zone géographique.


Un parc immobilier existant globalement trop énergivore.
Devant obligatoirement figurer dans tous les dossiers de bien immobilier proposés à l'acquisition, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) rend compte de l'impact écologique de chaque logement via l'analyse de son émission de gaz à effet de serre.
Si cette notion est de plus en plus populaire, nombre de ménages négligent trop souvent la conséquence directe que cette lettre pourrait avoir sur leur budget.

En effet, un logement très consommateur d'énergie sera évidemment plus coû,teux sur la facture de chauffage.
Ainsi, une maison de 110m², classée A, parfaitement isolée, dotée d'un chauffage électrique et répondant aux normes récentes aura un coû,t annuel de 630&euro, environ (abonnement compris) – 52,5&euro,/mois – tandis qu'une mê,me maison plus ancienne et mal isolée pèsera annuellement 3 823,16&euro, (abonnement compris) en moyenne – 318&euro,/mois !


D'où, l'importance de prendre en compte le DPE d'un logement avant son achat, qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison puisqu'ils sont dans l'ensemble isolés de manière similaire.
Dans sa majorité le parc existant se répartit entre les lettres D (40%) et E (30%), ce qui représente un coû,t annuel de 1 450&euro, en moyenne, soit environ 13,6&euro,/m²,/an.


Les fameuses «, passoires thermiques »,, logements classés en F et G, représentent quant à elles 13% du parc, tandis que les exemplaires A et B n'atteignent mê,me pas les 5% (4%).
La vigilance est donc de mise si l'on ne veut pas voir amputer son pouvoir d'achat.
«, Lorsque l'on traduit ces lettres abstraites en coû,t, elles prennent instantanément tout leur sens. Entre un logement bien isolé classé A et une passoire thermique classée G, un rapport de 1 à 10 s'applique. Ainsi, pour une surface moyenne de 88m²,, le propriétaire ou locataire d'un bien A s'acquittera d'une facture annuelle d'environ 3,5&euro,/m², tandis que l'occupant d'un bien G se verra demander pas moins de 32&euro,/m², ! », explique Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet.


Il convient également de veiller au vitrage des fenê,tres : simple, elles laissent s'échapper l'énergie, ce qui se traduit par une consommation en hausse de 36%.
L'impact du contexte d'un bien immobilier sur sa consommation d'énergie. Si l'isolation d'un logement est primordial dans son DPE, ce n'est pourtant pas le seul indicateur qui pèse dans la balance. La période de construction est une donnée essentielle. En l'occurrence, nous notons une volonté de plus en plus forte des promoteurs d'aller vers des logements le moins énergivore possible. Ainsi, si un logement construit avant 1970 coû,te, en moyenne 15&euro,/m²,/an, dans la période 1970 – 2000, on voit la facture s'alléger de 2&euro,/m²,/an en moyenne (soit 13&euro,/m²,/an). Entre 2000 et 2010, on baisse encore pour atteindre les 11&euro,/m²,/an. A partir de 2011, une cassure est clairement visible et les logements deviennent exemplaires, ce qui se traduit par des frais quasiment divisés par 2 et le m²,/an n'est désormais plus facturé que 6&euro, !
Fabrice Abraham d'analyser «, Avant 2010, on note que les logements sont encore globalement énergivores.
C'est donc sur ces biens que les efforts de rénovation, et donc les aides fiscales, devraient se porter.

Entre 2008 et 2017, on assiste à une chute continue de la consommation énergétique des logements neufs.
Vertueuse sur le plan écologique, cette nouvelle manière de construire offre également de belles économies
aux ménages, qui voient donc augmenter leur pouvoir d'achat. »,
Plus surprenant de prime abord, l'exposition d'un appartement au soleil ainsi que son étage sont des
indicateurs à observer.
En effet, un appartement exposé plein nord, qui sera moins exposé à la lumière et donc à la chaleur du
soleil, coû,tera en moyenne 14% de plus (13,07&euro, du m²,/an) à son occupant qu'un autre orienté sud
(11,47&euro,/m²,/an).
Autant que possible, les étages élevés sont également à privilégier car on note une différence de
consommation d'énergie de l'ordre de 23% entre un bien situé au rez-de-chaussée et un autre au 3ème étage. Et si l'on pousse la comparaison avec un logement situé au 10ème étage, nous atteignons presque 50% de différence (46%) !
Si l'exposition au soleil réduite pèse dans la facture énergétique d'un bien au rez-de-chaussée, cette consommation excessive au regard des 3ème et 10ème étages peut trouver également sa cause dans l'absence de voisinage en dessous qui contribuerait à chauffer indirectement. Le locataire d'un rez-de-chaussée doit
donc logiquement pousser un peu plus son chauffage que ses voisins des étages supérieurs.
L'exposition au soleil jouant un rô,le non négligeable dans le DPE, il n'est alors pas surprenant de noter des inégalités entre le nord et le sud du pays.
Nous notons ainsi une consommation passant du simple au double entre les logements situés à Besanç,on, devant s'acquitter de 12,30&euro,/m²,/an environ, et ceux localisés à Perpignan, payant en
moyenne 7,77&euro, par m²,/an.
«, Au regard des résultats de notre étude, je ne peux que trop vous conseiller d'éviter les rez-de-chaussée exposés plein nord, à fortiori si vous habitez dans la partie haute de l'hexagone »,, sourit Fabrice Abraham.
Le type d'énergie choisi pour le logement revê,t également son importance au regard de l'écart de coû,t constaté de 32% entre l'électricité et le gaz de ville sur la mê,me superficie.
Si l'on prend l'exemple d'une maison de 110m²,, le mètre carré annuel coû,tera 15,54&euro, en moyenne si l'usager opte pour l'électricité (soit 1 909,40&euro, avec l'abonnement) alors que s'il se tourne vers le gaz de ville, il lui en coû,tera 11,03&euro, le m²,/an (soit 1 447,30&euro, sur 1 an avec l'abonnement).
Des surfaces locatives peu rénovées et pesant sur la facture de leurs locataires.
Phénomène singulier mis en lumière dans le cadre de notre analyse de la consommation énergétique des logements : les petites surfaces sont en manque criant de rénovation.
Il suffit de se pencher sur la surface moyenne en fonction du DPE du logement pour le constater : lorsque les biens classées B sont en moyenne d'une surface de 96m²,, les F comptent environ 72m², et les G seulement 63m²,.
Conséquence directe, plus la surface du logement est restreinte, plus le prix au m², grimpe.
Ainsi, lorsqu'un bien de plus de 200m², débourse en moyenne 10,79&euro,/m²,/an, la facture grimpera de quelques euros pour atteindre 14,08&euro,/m²,/an pour un 40-60 m², et s'envolera à plus de 20&euro,/m²,/an pour un studio de moins de 20m², !
«, Les petites surfaces étant bien souvent occupées par des personnes à budget réduit, je ne peux que déplorer
que ce soit les plus gourmandes en énergie…
»,, souligne le Directeur Général du réseau Guy Hoquet.
Si le constat est général sur les petites surfaces, il est tout de mê,me à noter que les DPE les plus élevées sur cette typologie de bien se trouvent dans le parc locatif.
En effet, si l'on compte déjà pas moins de 43% de petites surfaces mis à la vente dotées de DPE mauvais voire de piètre qualité puisque classés E (30%), F (9%) et G (4%), le bilan s'alourdit encore lorsqu'ils s'agit de bien mis à la location. Pour ce segment, nous atteignons carrément les 57% de biens (très) énergivores (34% de E, 17% de F et 5% de G).
Fabrice Abraham nous éclaire sur les raisons de ce bilan : «, Les logements dotés de petites surfaces étant soit des biens utilisés en périodes transitoires soit des investissements locatifs, les propriétaires sont généralement moins enclins à investir dans des travaux. Il est urgent d'inciter à la rénovation de ces logements qui, en plus
de peser sur l'environnement, pénalisent parfois très lourdement le budget des ménages Franç,ais ! »,.
*Etude menée sur 15 000 biens en vente dans le réseau entre le 1er juillet et le 30 novembre 2017.

Contact presse :
Guy Hoquet
Florence Matheossian - f.matheossian@guy-hoquet.com - 01 75 64 01 99 // 06 67 59 91 27
Agence EPOKA pour Guy Hoquet
Nicolas Crépin - ncrepin@epoka.fr - 01 45 49 69 97 // 06 52 32 10 11
Boris Cavaglione - bcavaglione@epoka.fr - 01 45 49 31 33 // 06 84 84 37 53
A propos de Guy Hoquet
Avec 500 agences et cabinets d'affaires et un volume d'affaires en 2017 de 3,2 milliards d'euros, le réseau Guy Hoquet
figure parmi les leaders de la franchise immobilière en France. Guy Hoquet l'Immobilier est une société du groupe Nexity.
Le réseau a choisi de rompre avec l'image traditionnelle de l'agent immobilier pour devenir le partenaire du projet immobilier grâ,ce à une ligne de conduite unique dans le métier : la garantie du prix et du délai de vente. Dotée d'un organisme de formation agréé la Business School, Guy Hoquet a dispensé 11 000 journées de formation en 2017.
Pour en savoir plus sur le réseau et ses garanties rendez-vous: www.guy-hoquet.com.